Vers une filière locale et équitable

En 2016, quelques producteurs de l’association Bio en Hauts-de-France se questionnent : comment pourrait-on mieux valoriser nos betteraves sucrières biologiques ? Produire des betteraves bio d’accord, mais quel intérêt si c’est pour faire du sucre industriel ? N’est-il pas possible de produire un sucre entier meilleur pour la santé, riche en minéraux et oligoéléments ? Et si un sucre équitable débouchait sur plus d’emplois dans nos fermes ? Et si on créait une sucrerie artisanale alternative en Hauts-de-France ?


Depuis 2016, nous avançons main dans la main avec tous les maillons de cette filière émergente, du champ à l’assiette : MERCI aux producteurs (Sébastien, Christophe, Jérôme, Gonzague, Sébastien, Gauthier…) ; MERCI aux transformateurs impliqués depuis la première heure (nous pensons en particulier à Stéphane de France Cake Tradition et Mathieu de la Brasserie Paysanne de l’Artois) ; MERCI aux distributeurs (notamment Gérard et ses collègues des magasins Biocoop régionaux…) ; MERCI aux étudiants et enseignants chercheurs qui nous accompagnent (en particulier l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille) ; MERCI au chef Luc pour les créations culinaires.


Enfin, MERCI aux financeurs du Plan Bio régional qui nous suivent dans cette drôle d’aventure collective : la Région Hauts-de-France, la DRAAF, les Agences de l’Eau Artois Picardie et Seine Normandie… Ce sont aujourd’hui 40 partenaires qui sont mobilisés autour de cette initiative !


Et pour terminer, MERCI à vous, car en achetant ce sirop, vous nous soutenez pour démontrer qu’ensemble, nous avons les moyens de réinventer une alimentation durable au service des Hommes et ses Territoires !

Sébastien Lemoine

Agriculteur bio à Gouzeaucourt

« La betterave sucrière conduite en bio est gourmande en main-d’œuvre, notamment pour le désherbage manuel. Je préfère embaucher du personnel sur l’exploitation plutôt qu’investir dans un outil de désherbage mécanique qui me coûtera le même prix, c’est pour moi plus enrichissant et cela crée de l’emploi ! Cependant, les betteraves doivent être payées au juste prix ! »

Stéphane Debeunne

Dirigeant de France cake tradition à Tourcoing

« Nombreuses sont les entreprises agroalimentaires qui cherchent à relocaliser leurs approvisionnements, notamment le sucre de canne bio. Pour notre pain d’épices, nous avons substitué le sirop de canne par du sirop de betterave. Nous avons ainsi le premier pain d’épices bio, plus riche en minéraux et issu d’une filière équitable et locale ».

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